"Les jeunes filles de Louis Treserras portent souvent la marque d'une blessure ancienne dont la douleur persiste. 
Les expressions du visage sont autant de masques cachant l'essence première. Ces portraits démesurés où toute expression paraît suspendue requièrent pour cette raison même une présence et une humanité confondante.
Le denument de ces visages et de ces corps offerts dans leur absolue nudité désarme toute violence, fut-ce celle du désir, nous constituant aussitôtresponsables de leur fragilité. C'est parce que ces visages n'exigent ni ne demandent rien, que celui qui les contemple sait aussitôt qu'il leut est redevable de tout."
Roland Cuer